CINE-CONCERT
HOPPER accompagne MACADAM A DEUX VOIES de Monte Hellman
> Jeudi 24 avril 2008 à 21h15 - Place du Civoire - Accès libre
En partenariat avec la SACEM et l'aide à la création musicale de la CCAS
Depuis 2006, le festival commande à des musiciens un accompagnement musical sur un film contemporain.
Ces créations inédites, composées pour le festival, connaissent un succès populaire qui en font un des temps forts du festival. Nous nous réjouissons de la reconnaissance de ce travail puisque ces ciné-concerts sont ensuite repris au sein d’autres manifestations et d’autres lieux : Fondation Cartier à Paris, Printemps de Septembre à Toulouse, Festival Filmer la musique à Paris, Festival du court métrage de Brest, La Ferme du Buisson, Rennes, Limoges, etc…
Après la composition d’Olivier Mellano sur Duel de Steven Spielberg, celle de Cyann & Ben sur THX 1138 de George Lucas, nous avons proposé cette aventure au jeune groupe français Hopper qui a choisi à nouveau d’accompagner un film américain. Macadam à deux voies est un road movie pur, surprenant, porté par deux très grands acteurs, qui après avoir été longtemps condamné à l’oubli est en passe de devenir culte et dont la fin est une des plus belles de l’histoire du cinéma.
MACADAM A DEUX VOIES de Monte Hellman
Etats-Unis - 1971 - Comédie dramatique - Couleurs - 98 minutes avec James Taylor, Warren oates, Laurie Bird, Dennis Wilson
Deux garçons taciturnes traversent le sud-ouest des Etats-Unis à bord de leur Chevy 55 grise. Une jeune fille un peu perdue les rejoint dans leur périple, jusqu'à que leur chemin croise une rugissante GTO 70 jaune conduite par un quadragénaire. ils lui proposent un marché: le premier d'entre eux qui atteint Washington gagne le véhicule de l'autre...
> Macadam à deux voies sur Télérama.fr
HOPPER
> www.wearehopper.com > myspace.com/wearehopper
Une valeur sure du rock parisien s’est exilée pour aller enregistrer son deuxieme album avec le legendaire Ryan Hadlock (producteur de Blonde Redhead, Foo Fighters, The Gossip, The Strokes, Soundgarden). Le secret le mieux gardé de la scene francaise s’apprete enfin a se dévoiler. Découvrir HOPPER est souvent suivi d’un choc, tant visuel que sonore. Difficile de ne pas tomber instantanément sous le charme d’Aurélia et Dorothée. Le charisme mystérieux et sensuel des deux chanteuses guitaristes trouve son parfait reflet dans l’originalité de leurs voix. Celle d’Aurélia, claire, puissante, et charnelle répond parfaitement au timbre chaud, apre et ardent de Dorothée. Oscillant entre douceur et colere, elles se passent la note, inversent les roles, échangent les humeurs, sans perdre le fil du dialogue. Quand l’une susurre, l’autre tonne. Quand l’une frole, l’autre cogne. L’alchimie est unique. Difficile également de ne pas s’avouer vaincu, sonné par les coups de boutoir et de génie d’une section rythmique vertigineuse. Aussi élégants qu’efficaces, Jean (batterie, percussions) et Jean-Yves (basse) construisent note apres note une ambiance aérienne, véhicule parfait pour la mélancolie révoltée du groupe, située quelque part entre le rock écorché d’Arcade Fire, la caresse folk de Cat Power, la spontanéité punk de Sleater-Kinney, et la classe arty de Sonic Youth.
Elles se sont rencontrées en 1999, au coeur d’une nuit parisienne. Dans une salle de concert bondée, deux destins se cognent. Aurélia rencontre Dorothée. Guitares a la main, elles enregistrent leurs premiers morceaux. Sur la route qui mene a la scene, elles rencontrent deux autres voyageurs : Jean et Romain (qui sera remplacé plus tard par Jean-Yves). Le duo devient quatuor. L’équilibre est atteint. Le public et les médias ne s’y trompent pas. En 2004, leur premier album (A Tea With D.), recoit un excellent accueil. HOPPER est propulsé en ouverture du Festival Rock En Seine 2005 avec les Pixies, Franz Ferdinand, ou Arcade Fire et se taille une solide réputation sur scene, grace a 400 concerts en Europe et au Canada. Le groupe ouvre pour Biffy Clyro, Fun Lovin' Criminals, Deportivo, Ghinzu, Hollywood Porn Stars, Eiffel, ou encore Cold War Kids et est choisi par Indochine pour une tournée des Zéniths. Nouvelle étape sur le parcours du groupe : la rencontre avec Ryan Hadlock, nom mythique dans le monde du rock. Dans son antre de Bear Creek, studio de la terre promise des années 90, Seattle, l’homme a vu défiler Blonde Redhead, Black Heart Procession, Foo Fighters, The Gossip, The Strokes, Soundgarden… Pour Ryan Hadlock, des les premieres mesures, c’est la foudre. L’éclair HOPPER le touche instantanément. Quelques mois plus tard, les membres du groupe vivent un reve éveillé : ils enregistrent leur second album dans le légendaire studio. Ils en ressortent avec 11 titres sous les bras ou leur son s’épanouit comme jamais. Aujourd’hui, HOPPER est enfin pret a offrir cet album au public.
Sur Deergirl (MVS Records / Anticraft) le groupe nous fait décoller en quelques secondes pour planer sur de folles volutes sonores. On suit le fil en se perdant avec délice, hypnotisé par les voix en clair obscur d’Aurélia et Dorothée.
HOPPER nous entraine dans des courses poursuites indie rock (Tell Everybody), nous fait partager sa colere sur des brulots enragés (Rock N’Roll High), atteindre la rédemption (Ariane’s Thread), rever sur des balades délicates (The Other Me, Tomorrow Is A Mystery), redécouvrir le paradis perdu de la pop (Life Is Not A Test), marcher dans les pas des géants (We Trust In Love Without Your Drugs), dominer les éléments (Since You’ve Slid To Eternal Slumber), sauter joyeusement dans les flaques d’eau (Rainy Days Smell Like Glue), fuir les regards accusateurs (Malcolm), ou nous invite a se muer en chorale (On The Road). HOPPER s’envole, et nous avec. Au terme de ce voyage, on a compris qu’HOPPER a franchi la frontiere, celle de la qualité et de l’ambition, qu’on croit réservées aux seuls groupes anglo-saxons.
Deergirl est sorti en janvier 2008 sous le label MVS Records.
|