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PROGRAMMATION / program >> Rétrospectives et Thématiques / Thématiques and Rétrospectives RETROSPECTIVES & THEMATIQUES >>Rétrospectives et Thématiques / Thématiques and Rétrospectives
PANORAMA DU MOYEN METRAGE INDIEN CONTEMPORAIN
Rétrospectives et Thématiques / Thématiques and Rétrospectives
Etablir ce panorama relevait du défi à plus d’un titre car l'Inde est composite, avec plusieurs langues officielles et des cultures régionales bien distinctes. Marqué par une histoire de conflits géopolitiques et religieux, le pays, indépendant depuis 1947, s’est construit en tant que nation sans jamais gommer sa diversité.

De ce vaste continent, un paysage cinématographique varié émerge mais le plus souvent éclipsé par l'industrie du cinéma populaire de Bollywood (Devdas, Lagaan) et par une cinéphilie focalisée sur les grandes figures historiques (des mélodrames musicaux de Guru Dutt ou Raj Kapoor au cinéma moderne incarné par Satyajit Ray ou Ritwik Ghatak).
Le cinéma d’auteur contemporain trouve difficilement sa place : une poignée de festivals nationaux (en particulier le FilmBazaar de Goa et le MAMI à Mumbai) et internationaux (le festival de Cannes qui a récemment présenté Titli et The Lunchbox, la Berlinale, le festival de Clermont-Ferrand ou le Cinéma du Réel) font partie des quelques têtes chercheuses qui révèlent et accompagnent son émergence.

En Inde, comme partout ailleurs, le moyen métrage est un format peu diffusé. Après avoir remué ciel et terre (festivals, écoles de cinéma, producteurs, programmateurs, recherches frénétiques sur youtube), nous sommes donc impatients de vous présenter cette sélection de six moyens métrages – fiction, documentaire et animation – produits entre 2003 et 2014, et d'horizons différents – le Bengale, le Rajasthan, l’Himalaya. Un panorama qui se donne l'ambition de refléter de nouvelles facettes du cinéma indien par le choix de films éclectiques et inédits : des déambulations dans les images peintes de Gita Govinda au superbe film d'animation Journey to Nagaland, en forme de journal intime d’une jeune femme en quête de ses origines ; du voyage introspectif de Daak Nouka à la traversée lumineuse des grands espaces ruraux dans Barre ; du documentaire militant sur les violences au Cachemire (The Textures of Loss) au road movie déjanté lorgnant vers le cinéma hollywoodien (Road to Ladakh).
En contrechamp et en conclusion de cette programmation, le regard de Paul Thomas Anderson à travers son tout dernier film, Junun : un documentaire musical qui capte et célèbre la rencontre de musiciens venant de toute l'Inde et d'Occident.

Amandine d’Azevedo et Eva Markovits


Setting up this panorama was a challenge on more than one level as India is a diverse country, counting several official languages and very distinct regional cultures. Bearing the marks of geopolitical and religious conflicts, this country, having gained its independence in 1947, has established itself as a nation without ever erasing its diversity.
A varied cinematographic landscape has emerged out of this vast continent, but it is often overshadowed by the mainstream cinema industry of Bollywood (Devdas, Lagaan) and by the attention paid to eminent filmmakers (from Guru Dutt or Raj Kapoor's musical melodramas to the modern cinema associated with Satyajit Ray and Ritwik Ghatak).
Contemporary Indian auteur cinema has not been given its rightful place: a handful of national festivals (in particular the FilmBazaar of Goa and the MAMI in Mumbai) and international festivals (the Cannes festival which has recently shown Titli and The Lunchbox, the Berlinale, the Clermont-Ferrand festival or the Cinéma du Réel) are some of the few venues which have helped discover it.
In India, as in many other countries, the medium-length film is a little known format. After having moved heaven and earth (festivals, film schools, producers, programers, frenzied research on youtube), we cannot wait to present this selection of six medium-length films – fiction, documentary and animation – produced between 2003 and 2014 and from different regions – Bengal, Rajasthan, the Himalayas. By choosing eclectic films, this panorama endeavours to display some of the new facets of Indian cinema: from wanderings through the paintings of Gita Govinda to the splendid animation film Journey to Nagaland which unfolds like a diary of a young woman looking for her origins; from the introspective journey told in Daak Nouka to the radiant rural landscapes in Barre; from the activist documentary on the conflicts in Kashmir (The Textures of Loss) to the crazy road movie with a Hollywood feel to it (Road to Ladakh).
As a sort of countershot and to conclude this program, Paul Thomas Anderson makes us see through his eyes in his latest film, Junun: a musical documentary which captures and celebrates the encounter of musicians from all over India and the West.





 

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