Depuis 2005, le festival propose un rendez-vous d’un genre unique : un dialogue libre entre deux réalisateurs pour échanger sur tous les aspects de la création, de l’écriture au montage en passant par la mise en scène, la direction d’acteur ; une sorte de discussion à bâton rompu, sans « médiateur », pour confronter son désir de cinéma, ses méthodes, ses doutes. Cette année, Thomas Salvador dialoguera avec Jean-Marie Larrieu.

Le dialogue sera précédé de la projection du court métrage de Thomas Salvador Dans la voie. Portrait d’un guide au travail (2004 / France / Documentaire / 14 min) et du moyen métrage d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu La Brèche de Roland (1999 / France / Fiction / 47 min).

Rappel : 2005 - Jacques Nolot et Bertrand Bonello
2006 - Jean-Claude Brisseau et Alain Guiraudie
2007 - Christian Vincent et Emmanuel Mouret
2008 - Jérôme Bonell et Brigitte Roüan
2009 - Serge Bozon et Vincent Dietschy
2010 - Axelle Ropert et Pierre Léon
2011 - Lucile Hadzihalilovic, Hélène Cattet et Bruno Forzani
2012 - Guillaume Brac et Joachim Lafosse
2014 - Nicolas Klotz et Hélèna Klotz
2015 - Pierre Salvadori et Céline Sciamma

>> Samedi 9 avril à 16h30, Cinéma Rex.


> Thomas Salvador réalise en 1999 son premier court métrage, Une rue dans sa longueur, puis plusieurs autres fictions (Là ce jour ; Petits Pas, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs ; De sortie, Prix Jean Vigo) dont il est aussi l’interprète principal, ainsi qu’un court documentaire dans le cadre de la collection « Portraits » initiée par Hatari films et Arte : Dans la voie. Portrait d’un guide de travail. En 2006, il devient pensionnaire à la Villa Médicis où il tourne plusieurs films vidéo dont Rome. Il réalise également une performance vidéo dans le cadre de « Beaubourg, la dernière major ! » de Serge Bozon au Centre Pompidou. Il est l’auteur de Vincent n’a pas d’écailles, son premier long métrage sorti en 2015.


> Jean-Marie Larrieu est né en 1965 à Lourdes, dans les Hautes-Pyrénées. Avec son frère Arnaud, ils découvrent conjointement le cinéma et la montagne, dès l’enfance, grâce à un grand-père cinéaste amateur. à l’adolescence, ils réalisent leurs premiers films en super 8 et partent en 1985 poursuivre leurs études, de philosophie puis de cinéma, à Paris. Leurs premiers courts métrages sont financés par le GREC. Ils ont signé, entre autre, Un homme, un vrai (2003), Peindre ou faire l’amour (2005), Le Voyage aux Pyrénées (2008), Les Derniers Jours du monde (2009), L’Amour est un crime parfait (2013) et, tout récemment, 21 nuits avec Pattie (2015).