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Réalisateur, acteur, scénariste, Bruno Podalydès débute sa carrière par la réalisation de petits films d’entreprise pour Air France. C’est en 1992 qu’il crée la surprise avec son moyen métrage Versailles Rive Gauche pour lequel il s’entoure d’une joyeuse troupe que l’on retrouvera ensuite de film en film, parmi lesquels Michel Vuillermoz, Isabelle Candelier, Jean-Noël Brouté ou son frère Denis Podalydès avec qui il co-écrit également une part importante de ses scénarios. Le film remporte le prix du Public au Festival de Clermont-Ferrand, le César du meilleur court métrage et bénéficie d’une petite sortie en salle avec un excellent bouche-à-oreille qui lui permet de séduire un large public. En 1994, son moyen métrage Voilà se fait également remarquer au Festival de Venise. En 1998, il réalise Dieu seul me voit (dont la superbe « version interminable » en 6 épisodes, Versailles-Chantiers, a été présentée il y a quelques années au Festival de Brive) qui reçoit le César du meilleur premier film, suivi de Liberté-Oléron en 2001. Il signe ensuite une belle adaptation de l’oeuvre de Gaston Leroux Le Mystère de la chambre jaune (2003) puis Le Parfum de la dame en noir (2005) avec son frère Denis dans le rôle du célèbre Rouletabille, entouré, entre autres, de Sabine Azéma et de Pierre Arditi. En 2009, il clôt la « trilogie des gares »avec Bancs Publics (Versailles Rive Droite). En 2006, il participe au collectif « Paris, je t’aime » et réalise les séquences de l’émission télévisée de Coeurs d’Alain Resnais avec qui il collabore de nouveau pour Vous n’avez encore rien vu en 2012. Cette même année sort Adieu Berthe, l’enterrement de Mémé. En 2015, il incarne cette fois le rôle principal de son nouveau film Comme un avion aux côtés notamment de Sandrine Kiberlain et d’Agnès Jaoui.