ECOLES ET COLLEGES (du CM1 à la 5e)

HOMMAGE à ABBAS KIAROSTAMI
Le festival de Brive rend hommage cette année à Abbas Kiarostami, réalisateur iranien dont plusieurs films figurent au catalogue école et cinéma, et que connaissent de nombreux écoliers corréziens qui ont vu l’an passé Où est la maison de mon ami ?. Kiarostami a beaucoup filmé les enfants, quand ils sont portés par un désir puissant de dépasser les limites habituelles de leur immeuble (Le Costume de mariage), de leur village (Où est la maison de mon ami ?) ou de leur ville (Le Passager), habités par la curiosité existentielle d’aller voir plus loin. Le style documentaire de Kiarostami s’inspire notamment du Néoréalisme italien et de son film emblématique Le Voleur de bicyclette de Vittorio De Sica.

Expérience
Abbas Kiarostami / 1973 / Iran / Fiction / 59 min / Noir et blanc
Le film est un récit d’éducation lacunaire dont le héros est un jeune adolescent, employé à tout faire dans un modeste studio de photos. De la photographie d’une belle brune trouvée au magasin à une femme méthodiquement suivie dans la rue, son souci finit par se cristalliser sur une jeune collégienne d’un quartier bourgeois, dont il croise le regard sur le chemin qui le mène à la boutique. Rassemblant tout son courage et ses maigres économies, il décide un jour de franchir le pas, rafistole comme il le peut une tenue qui laisse à désirer et va sonner chez les parents de la jeune fille.

Précédé de
La Petite Marchande d’allumettes  
Anne Baillod et Jean Faravel / 2016 / Suisse - France / Animation / 9 min / papier découpé, marionnettes, animation en volume
Directement adapté du célèbre texte d’Andersen, le film raconte le sort d’une petite marchande qui tente de vendre des allumettes, dans une grande ville, en plein hiver. N’y parvenant pas, pour se réchauffer un peu, elle finit par brûler toutes les allumettes. Ces instants de chaleur, volés à la morsure du froid, sont accompagnés par des visions heureuses qui culminent avec l’apparition de sa défunte grand-mère, « la seule personne qui avait été bonne pour elle ».

Vendredi 7 avril - 9h30
Séance présentée par Olivier Gouéry