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NUIT
ET BROUILLARD
d’Alain Resnais |
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A savoir
Alain Resnais, expérimentateur
du temps, de la narration et du montage renouvelle
ici le genre du documentaire informatif en mêlant
images du passé et images du présent
sur un texte de Jean Cayrol, ancien déporté.
La réalisation du film, commandé
par le Ministère des anciens combattant
souleva à sa sortie de nombreuses polémiques
et Alain Resnais subit de nombreuses pressions
pour atténuer le sous-entendu à
la complicité de l’Etat français
dans la déportation.
Le grand mérite du court métrage
d’Alain Resnais, c’est de guetter
les traces, de faire surgir les questionnements,
de tenter de faire sentir l’indicible. En
trente minutes, et avec une économie de
moyens, l’essentiel est dit : l’horreur
du meurtre de masse, la survie et la mort, le
temps qui passe et l’enjeu de la mémoire.
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Synopsis
Aujourd’hui, les camps de concentration
ne sont plus que des noms sur une carte ; les
déportés des noms sur des monuments.
Pourtant neuf millions d’hommes de femmes,
d’enfants y furent déportés,
humiliés, affamés, exterminés.
En utilisant des images tournées par l’armée
allemande, des images de la libération
des camps par les alliés et des images
en couleurs qu’il a tourné lui-même,
Alain Resnais nous interroge : peut-on maintenant
oublier l’horreur, feindre de croire que
tout cela ne fut que d’un temps et d’un
seul pays ?
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Générique
France,
1955, couleurs / noir et blanc, 32 minutes - Texte
de Jean Cayrol, dit par Michel Bouquet
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Lycée
Projection aux cinémas
Rex, à Brive : mardi 31 mai 2005 à 9
h et à 10 h 15
Présenté par un réalisateur,
en présence d’un ancien déporté
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