TROIS TABLES RONDES
PROFESSIONELLES
Les Rencontres du moyen métrage se veulent aussi un rendez-vous
professionnel favorisant la réflexion, les échanges autour
de la question de la durée au cinéma, de la façon de produire
et de diffuser le moyen métrage et, plus largement de la
création dans le secteur du court métrage. Réalisateurs,
producteurs, distributeurs, diffuseurs et critiques se réuniront
dans cet esprit au cours de trois tables rondes dans le
cadre chaleureux et chargé d’histoire du musée Labenche
de Brive.
TABLE RONDE 1 : LA
DUREE AU CINEMA
La durée dans l’histoire du cinéma
Un historien ou un critique mettra en perspective nos
réflexions présentes par rapport à la question de la durée
dans l’histoire du cinéma. Quelle fut la place du moyen
métrage depuis les débuts du cinéma ? A-t-il connu
des âges d’or ? En fonction de quelles contraintes
historiques, économiques et techniques sa place a-t-elle
évolué ? Comment la durée “standard” du cinéma s’est-elle
imposée mondialement ? Pourquoi le format de 90 minutes
dans la fiction, pourquoi celui du 52 minutes dans le documentaire ?
Comment le spectateur fait-il l’expérience sensible de la
durée au cinéma (extraits de travaux de filmologie).
Écrire, réaliser, monter un moyen-métrage : quels
chemins vers la durée nécessaire ?
La durée est-elle une nécessité, un choix ? À quel
moment de la création s’impose-t-elle ? Deux duos réalisateurs-scénaristes
répondront aux problèmes et aux possibilités qui se posent
à l’écriture (développement du sujet, rythme, traitement
des personnages). Deux duos réalisateurs-monteurs témoigneront
de cette deuxième étape dans l’écriture qu’est le montage.
Un réalisateur de documentaire nous fera part de son expérience
aux différentes étapes de l’écriture, sur un film dont la
durée est prédéterminée, comme le “52 minutes”.
TABLE RONDE 2 : PRODUIRE
ET DIFFUSER UN MOYEN METRAGE
État des lieux de la production du moyen-métrage aujourd’hui.
Quelles sources de financement ? Quelles difficultés
rencontrées ? Produit-on un moyen métrage différemment
d’un court ou d’un long ? Les dispositifs d’aide actuels
sont-ils adaptés ? Faut-il en inventer d’autres ?
Si le désir des réalisateurs et des producteurs de faire
des moyens métrages est croissant, comment et où ces films
sont-ils vus ? Comment se passe l’exposition en salles,
en festivals, à la télévision ? Comment donner plus
de visibilité à ces films ?
TABLE RONDE 3 :
LE COURT METRAGE, LIEU DE DIVERSITE
Depuis quelques années, la SRF-court métrage se pose
la question du renouvellement formel et de la diversité
dans le court métrage. Ce secteur est toujours présenté
comme la “petite serre du cinéma”, son “laboratoire”, mais
qu’en est-il réellement ? Les types de soutien tels
qu’ils existent aujourd’hui, la conception que les producteurs
de courts métrages ont de leur métier, le regard et le désir
qui habite les réalisateurs permettent-ils aujourd’hui ce
renouvellement ?
La SRF fera part de ses réflexions et propositions à ce
sujet, et donnera la parole à quelques personnalités possédant
une vision rétrospective et approfondie du court métrage